BOOK REVIEWS

Gao Xingjian : une œuvre riche et foisonnanteBibliographie d'un Nobel

by  Noël Dutrait /

L’attribution du prix Nobel de littérature 2000 à Gao Xingjian, le 12 octobre dernier, a créé la surprise aussi bien en Asie, où le nom de l’écrivain n’était généralement associé qu’aux débats littéraires du début des années 1980 et à l’avant-garde théâtrale, qu’en Occident, où il était pourtant déjà connu d’un certain nombre de passionnés de son œuvre romanesque, théâtrale ou picturale. Bernard Pivot, animateur de l’émission Bouillon de culture, reconnaissait quant à lui tout ignorer de cet auteur lors de son émission du 13 octobre 2000 sur France 2 alors que plus de six mille exemplaires de la traduction française de la Montagne de l’âme s’étaient déjà vendus après sa parution en 1995 et que ses pièces de théâtre avaient été montées dans plusieurs villes de France, dont Paris. En outre, Libération avait consacré trois pages à Gao Xingjian dès le mois de décembre 1995 et l’article de Jean-Luc Douin avait fait la une du Monde des livres, en mars 2000, lors de la sortie du Livre d’un homme seul et de la réédition de La Montagne de l’Ame en collection de poche.

En Chine même, une récente histoire de la littérature chinoise contemporaine compilée par Chen Sihe réservait à Gao une place et mentionnait son roman La Montagne de l’Ame, publiant même une photographie récente de lui (1). S’il est vrai que, par la force des choses, Gao Xingjian n’a pas participé à la vie littéraire de Chine continentale depuis son départ volontaire pour l’Occident dans les derniers jours de l’année 1987, il reste qu’il y avait déjà publié abondamment, puis ensuite à Taiwan, à Hong Kong ou dans des revues de langue chinoise éditées en Occident.

Ses pièces de théâtre ont été maintes fois jouées, que ce soit en Chine continentale, où, après avoir déclenché des polémiques, elles ont parfois été interdites, ou en Occident. Gilbert C. F. Fong, dans son ouvrage intitulé The Other Shore, Plays by Gao Xingjian (2), mentionne trente-deux mises en scène de 1982 à 1999, successivement dans des théâtres de Chine, Yougoslavie, Suède, Grande-Bretagne, Hong Kong, Allemagne, Taiwan, Autriche, France, Australie, Italie, Pologne, Japon, Etats-Unis, Roumanie et Côte-d’Ivoire. Il recense également six radiodiffusions de ses pièces en Hongrie, Grande-Bretagne, France et aux Etats-Unis.

Gao Xingjian a affirmé dans plusieurs entretiens qu’il a détruit beaucoup de textes écrits pendant la Révolution culturelle. Après 1976, il a repris un travail très fructueux qui a abouti à une œuvre considérable, sur laquelle il s’était déjà exprimé en 1997 dans Perspectives chinoises (3). Son interview comportait aussi de nombreuses notes bibliographiques.

En février 2001, il a effectué un voyage à Hong Kong, où il a été accueilli triomphalement — sans que les autorités locales ne se manifestent —, puis à Taiwan, où il a été fêté aussi bien par les médias que par les plus hautes autorités officielles. Tout en se défendant de vouloir se poser en porte-parole, il a prononcé plusieurs conférences sur le rôle de la littérature (cette « raison d’être » de la littérature qui avait constitué le thème de son discours de Stockholm) et sur son œuvre personnelle.

A l’heure où ses romans connaissent un succès de librairie exceptionnel aussi bien en France, dans les pays anglo-saxons qu’à Taiwan et même en Chine continentale sous la forme d’éditions pirates qui circulent en nombre, à l’heure aussi où une polémique se développe sur la justesse du choix de l’Académie Nobel, il nous a semblé utile d’établir une bibliographie la plus exhaustive possible de ses œuvres, pour que l’on puisse en mesurer l’importance et en prendre plus facilement connaissance.


1. Voir Chen Sihe (sous la direction de), Zhongguo dangdai wenxueshi chengjiao, Shanghai, Fudan daxue chubanshe, 1999, p. 271 pour la photo, et p. 393 pour une courte biographie qui signale l’existence du roman Lingshan.

2. Cf. infra.

3. Voir « La voix puissante d’un écrivain en exil », Perspectives chinoises, n° 49, septembre-octobre 1997, p. 60-63.


Bibliographie des œuvres de Gao Xingjian

en chinois, français et anglais

Romans et nouvelles

Hanye de xingchen [Etoiles dans la nuit glacée] (roman), Guangzhou, Huacheng, n° 3, 1979.

You zhi hezi jiao Hongchun [Une colombe nommée Lèvres Rouges] (roman), Shanghai, Shouhuo, n° 3, 1981.

Pengyou [Ami] (nouvelle) Henan, Mangyuan, n° 2, 1981.

Yu, xue ji qita [Pluie, neige et autres] (nouvelle), Pékin, Chou xiaoya, n° 7, 1981.

Lushang [Sur la route] (nouvelle), Pékin, Renmin wenxue, n° 9, 1982.

Haishang [Sur la mer] (nouvelle), Pékin, Chou xiaoya, n° 9, 1982.

Ershiwunian hou [Vingt-cinq ans plus tard] (nouvelle), Shanghai, Wenhui yuekan, n° 11, 1982.

Huahuan [La Couronne de fleurs] (nouvelle), Shanghai, Wenhui yuekan, n° 5, 1983.

Yuan’ensi [Le Temple] (nouvelle), Dalian, Haiyan, n° 8, 1983.

Muqin [Mère] (nouvelle), Pékin, Shiyue, n° 4, 1983.

He neibian [De ce côté du fleuve] (nouvelle), Nanjing, Zhongshan, n° 6, 1983.

Xiejiang he tade nü’er [Le Cordonnier et sa fille] (nouvelle), Chengdu, Qingnian zuojia, n° 3, 1983.

Huadou [Huadou] (nouvelle), Pékin, Renmin wenxue, n° 9, 1984.

Huadou [Huadou] (scénario de film), Pékin, Chou xiaoya, n° 1 et 2, 1985.

Wuru [Insultes] (nouvelle), Pékin, Chou xiaoya, n° 7, 1985.

Gongyuanli [Dans un parc] (nouvelle), Nanfang wenxue, n° 4, 1985.

Chehuo [Un accident] (nouvelle), Fujian wenxue, n° 5, 1985.

Wuti [Sans titre] (nouvelle), Xiaoshuo zhoubao, n° 1, 1985.

Gei wo laoye mai yugan [Une canne à pêche pour mon grand-père] (nouvelle), Pékin, Renmin wenxue, n° 9, 1986.

Mère, nouvelle traduite et présentée par Paul Poncet, Brèves, n° 23, janvier 1986.

Dans le parc, nouvelle traduite par Paul Poncet, Le Monde, 18 mai 1986, retraduite in Une canne à pêche pour mon grand-père par Noël Dutrait, La Tour d’Aigues, éditions de l’Aube, 1997.

Gei wo laoye mai yugan [Une canne à pêche pour mon grand-père], Taipei, éditions Lianhe, 1989. Contient les nouvelles Pengyou [Ami], Ni yiding yao huozhe [Tu veux vivre absolument], Yu, xue ji qita [Pluie, neige et autres], Lushang [Sur la route], Ershiwunian hou [Vingt-cinq ans plus tard], Huahuan [La Couronne de fleurs], Haishang [Sur la mer], Xiejiang he tade nü’er [Le Cordonnier et sa fille], Huadou [Huadou], Yuan’ensi [Le Temple], Muqin [Mère], Wuru [Insultes], He neibian [De ce côté du fleuve], Gongyuanli [Dans un parc], Chehuo [Un accident], Choujin [La Crampe], Gei wo laoye mai yugan [Une canne à pêche pour mon grand-père], Ba [Epilogue].

Lingshan [La Montagne de l’Ame] (roman), Taipei, éditions Lianjing, 1990. Préface de Ma Sen. Réédité en 2000, avec en annexe le discours de l’académie Nobel lors de la remise du prix, le discours de Gao Xingjian Wenxue de liyou [La Raison d’être de la littérature], le remerciement de Gao Xingjian et une courte bio-bibliographie.

Shunjian [Instantanés] (nouvelle), Taipei, Zhongshi wanbao, supplément, n° 74, 1er septembre 1991.

La Montagne de l’Ame (roman), traduit par Noël et Liliane Dutrait, La Tour d’Aigues, éditions de l’Aube, 1995 [réédité en format de poche en 2000]. Préface de Noël Dutrait.

Une canne à pêche pour mon grand-père, traduit par Noël Dutrait, La Tour d’Aigues, éditions de l’Aube, 1997. [Réédité en format de poche en 2001] Préface de Noël Dutrait. Contient les nouvelles Le Temple, L’Accident, La Crampe, Dans un parc, Une canne à pêche pour mon grand-père, et le texte Instantanés, extrait de Zhoumo sichongzou [Quatre quatuors pour un week-end], Hong Kong, Xianggang xinshiji chubanshe, 1996.

Yigeren de shengjing [Le Livre d’un homme seul] (roman), Taipei, éditions Lianjing, 1999. [Réédité en 2000] Préface de Noël Dutrait, postface de Liu Zaifu. Suivi des mêmes annexes que la réédition de Lingshan.

Le Livre d’un homme seul (roman), traduit par Noël et Liliane Dutrait, La Tour d’Aigues, éditions de l’Aube, 2000.

Soul Mountain, traduit par Mabel Lee, Flamingo, Harper Collins Publishers, 2000. Contient en annexe une liste des principales publications de Gao Xingjian, la liste des œuvres traduites en anglais, la liste des travaux en anglais à son sujet.

Essais et articles

« Falanxi xiandai wenxue de tongku » [Les souffrances de la littérature moderne française], Wuhan, Waiguo wenxue yanjiu, n° 1, 1980.

« Faguo xiandaipai renmin shiren Puliewei’er he tade “Geciji” » [Le poète moderne populaire français Prévert et le recueil “Paroles”], Canton, Huacheng, n° 5, 1980.

« Ba Jin zai Bali » [Ba Jin à Paris], Pékin, Dangdai, n° 1, 1980.

Xiandai xiaoshuo jiqiao chutan [Premier essai sur l’art du roman moderne], Canton, Huacheng chubanshe, 1981.

« Yidali suixiangqu » [Capriccio italien], Canton, Huacheng, n° 3, 1981.

« Tan xiaoshuoguan yu xiaoshuo jiqiao » [Au sujet du point de vue sur le roman et les techniques romanesques], Nanjing, Zhongshan, n° 6, 1982.

« Tan xiandai xiaoshuo yu duzhe de guanxi » [Au sujet des relations du roman moderne avec les lecteurs], Chengdu, Qingnian zuojia, n° 3, 1983.

« Tan leng shuqing yu fan shuqing » [Au sujet du lyrisme froid et de l’anti-lyrisme], Henan, Wenxue zhishi, n° 3, 1983.

« Zhipu yu chunjing » [Simplicité et pureté], Shanghai, Wenxuebao, 19 mai 1983.

« Lun xijuguan » [Discussion sur mes conceptions théâtrales], Shanghai, Xijujie, n° 1, 1983.

« Tan duoshengbu xiju shiyan » [Au sujet de l’expérimentation théâtrale à plusieurs voix], Pékin, Xiju dianyingbao, n° 25, 1983.

« Tan xiandai xiju shouduan » [Au sujet des procédés du théâtre moderne], série d’articles publiés successivement dans les numéros 1 à 6 de la revue de Canton Suibi, 1983.

« Wode xiju guan » [Mon point de vue sur le théâtre], Pékin, Xiju luncong, n° 4, 1984.

« Yeren he wo » [L’homme sauvage et moi], Pékin, Xiju dianyingbao, n° 19, 1985.

« Wo yu Bulaixite » [Moi et Brecht], Pékin, Qingyi, supplément de 1985.

« Yao shenmeyang de xiju » [Quel théâtre veut-on], Pékin, Wenyi yanjiu, n° 4 1986. Traduit en français dans la revue L’Imaginaire, n° 1, 1986.

« Ping Geluoduofusiji de “maixiang zhipuxiju” » [Commentaires sur le “théâtre de la pauvreté” de Grotowski], Pékin, Xijubao, n° 7, 1986.

« Tan xiqu buyao gaige yu yao gaige » [Au sujet de la nécessité ou non de réformer l’opéra traditionnel], Pékin, Xiqu yanjiu, n° 21, 1986.

« Jinghua yetan » [Propos nocturnes de la capitale], Nanjing, Zhongshan, 1987.

« Dui yizhong xiandai xiju de zhuiqiu » [Recherches pour un théâtre moderne], Pékin, Zhongguo xiju chubanshe, 1988.

« Chidaole de xiandaizhuyi yu dangjin Zhongguo wenxue » [Le modernisme arrivé tardivement et la littérature chinoise actuelle], Pékin, Wenxue pinglun, n° 3, 1988.

« To Revive the Appetite for Language », in Strindberg, O’Neill and the Modern Theatre, Claes Englund, Gunnel Bergström (ed.), Norsborg, 1990.

« Wo zhuzhang yizhong leng de wenxue » [Je préconise une littérature froide], Taipei, Zhongshi wanbao, supplément, 12 août 1990.

« Taowang yu wenxue » [L’exil et la littérature], Taipei, Zhongshi wanbao, supplément, 21 octobre 1990.

« Guanyu “Taowang” », [Au sujet de « La Fuite »], Taipei, Lianhebao, supplément, 17 juin 1991.

« Geri huanghua » [Chrysanthèmes fanés], Etats-Unis, Minzhu Zhongguo, n° 8, 1992.

« Wenxue yu xuanxue, guanyu “Lingshan” » [Métaphysique et littérature, au sujet de “La Montagne de l’Ame”], New York, Jintian, n° 3, 1992.

« Zhongguo liuwang wenxue de kunjing » [La difficile situation de la littérature chinoise en exil], Hong Kong, Mingbao yuekan n° 10, 1992.

« Clés pour mon théâtre », traduit par Annie Curien, in Littératures d’Extrême-Orient au xxe siècle, Arles, éditions Philippe Picquier, 1993.

« Guojia shenhua yu geren diankuang » [Mythes nationaux et folie individuelle], Hong Kong, Mingbao yuekan, n° 8, 1993.

« Without Isms », traduit par Winnie Lau, Deborah Sauviat and Martin Williams, The Journal of the Oriental Society of Australia, n° 27-227-28, 1995-1996.

Meiyou zhuyi [(Je) n’ai pas de doctrine], Hong Kong, Tiandi tushu youxian gongsi, 1996.

Contient l’ensemble des textes théoriques et essais de Gao Xingjian après 1997. Réédité par Lianjing en 2001 ajouté du discours de Stockholm La Raison d’être de la littérature].

Au plus près du réel, en collaboration avec Denis Bourgeois, La Tour d’Aigues, éditions de l’Aube, 1997.

« Le chinois moderne et l’écriture littéraire », traduit par Noël Dutrait, in Littérature chinoise, état des lieux et mode d’emploi (sous la direction de Noël Dutrait), Aix-en-Provence, Publications de l’Université de Provence, 1998.

« L’esprit de liberté, ma France », Le Monde, 20 août 1998.

« L’écriture en exil », in Où va la Chine (conception et coordination par Jean-Jacques Gandini), Paris, éditions du Félin, 2000.

La Raison d’être de la littérature, traduit par Noël et Liliane Dutrait, La Tour d’Aigues, éditions de l’Aube, 2000.

Théâtre

Juedui xinhao [Le Signal absolu], Pékin, Shiyue, n° 5, 1982.

Chezhan [Arrêt d’autobus], Pékin, Shiyue, n° 3, 1983.

Xiandai zhezixi [Pièces choisies modernes], Nanjing, Zhongshan, n° 4, 1984.

Contient Mofangzhe [L’Imitateur], Duoyu [S’abriter de la pluie], Xinglu nan [Marche difficile], Habala shankou [La Passe des monts Habala].

Dubai [Monologue], Pékin, Xin juben, n° 1, 1985.

Yeren [L’Homme sauvage], Pékin, Shiyue, n° 2, 1985.

Gao Xingjian xijuji [Recueil de pièces de théâtre de Gao Xingjian], Pékin, Qunzhong chubanshe, 1985. Comprend les pièces Juedui xinhao [Le Signal absolu], Chezhan [Arrêt d’autobus], Xiandai zhezixi [Pièces choisies modernes], Dubai [Monologue], Yeren [L’Homme sauvage]. Précédé d’une préface de Wu Zuguang, ce recueil contient aussi un texte de Gao Xingjian : « Wo de xiju guan » [Mon point de vue sur le théâtre].

Bi’an [L’Autre Rive], Pékin, Shiyue, n° 5, 1986.

L’Arrêt d’autobus (extrait), traduit par Danièle Turc-Crisa, in La Remontée vers le jour, nouvelles de Chine (1978-1988), Aix-en-Provence, Alinéa, 1988.

Wild Man, traduit par Bruno Roubicek, Asian Theatre Journal, n° 7, 1990.

La Fuite, traduit par Michèle Guyot, arrangé par Emile Lansman, Carnières (Belgique), éditions Lansman, 1992.

Shanhaijing zhuan [Chronique du “Shanhaijing”], Hong Kong, Tiandi tushu youxian gongsi, 1993.

Duihua yu fanjie [Dialoguer-interloquer], New York, Jintian, n° 2, 1993.

Au bord de la vie, Carnières (Belgique), éditions Lansman, 1993.

Le Somnambule, Carnières (Belgique), éditions Lansman, 1995.

Gao Xingjian xiju liuzhong [Six pièces de théâtre de Gao Xingjian], Taipei, Dijiao chubanshe, 1996. Coffret de 7 volumes rassemblant les pièces : Bi’an [L’Autre Rive], Mingcheng [La Cité des morts], Shanhaijing zhuan [Chronique du “Shanhaijing”], Taowang [La Fuite], Shengsi jie [Entre la vie et la mort], Duihua yu fanjie [Dialoguer-interloquer] ; le septième volume est constitué d’une étude de Hu Yaoheng sur le théâtre de Gao Xingjian : « Bainian gengyun de fengshou, wo dui Gao Xingjian xiju de shangxi » [Une bonne récolte après cent ans de labour, mon analyse et mon appréciation du théâtre de Gao Xingjian]. Nombreuses photos de représentations de pièces de théâtre, conférences, lectures et reproductions d’articles de presse.

The Other Side, traduit par Jo Riley, in Martha P. Y. Cheung and Jane C. C. Lai, An Oxford Anthology of Contemporary Chinese Drama, Oxford et New York, Hong Kong University Press, 1997.

Bus Stop, traduit par Kimberley Besio, in Haiping Yan, Theatre and Society : An Anthology of Contemporary Chinese Drama, Armonk, New York et Londres, M. E. Sharpe, 1998.

The Other Shore, plays by Gao Xingjian, traduit par Gilbert C. F. Fong, Hong Kong, The Chinese University Press, 1999. Contient les pièces The Other Shore, Between Life and Death, Dialogue and Rebuttal, Nocturnal Wanderer, Weekend Quartet. En annexe, on trouvera aussi la liste des pièces de théâtre écrites par Gao Xingjian, une liste d’articles de critique au sujet des pièces de théâtre de Gao Xingjian, en chinois, japonais et en plusieurs langues occidentales, enfin la liste des représentations des pièces ou de leur diffusion radiophonique.

Dialoguer-interloquer, traduit par Annie Curien (édition bilingue), Maison des écrivains étrangers et des traducteurs de Saint-Nazaire, 1993.

Fugitives, traduit par Gegory B. Lee, Chinese Writing and Exile, The University of Chicago, The Center for East Asian Studies, Select Papers, volume n° 7, 1993.

Zhoumo sichongzou [Quatre quatuors pour un week-end], Hong Kong, Xianggang xin shiji chubanshe, 1996. Contient aussi le texte Shunjian [Instantanés], la suite poétique Shengsheng manbianzou, le poème Wo shuo ciwei [Je dis hérisson]. Réédité par Lianjing en 2001 (la pièce Zhoumo sichongzou uniquement).

Quatre quatuors pour un week-end, Carnières (Belgique), éditions Lansman, 1998.

Bayue xue [La Neige au mois d’août], Taipei, éditions Lianjing, 2000.

Poésie

Shengsheng manbianzou (suite poétique), in Zhoumo sichongzou [Quatre quatuors pour un week-end], Hong Kong, Xianggang xin shiji chubanshe, 1996.

Wo shuo ciwei [Je dis hérisson], ibid.

« Je dis hérisson » (ballade contemporaine), traduit par Annie Curien, Poésie 96, n° 6, octobre 1996.

Ce texte est précédé d’un entretien de Gao Xingjian avec Pierre Dubrunquez.

Peinture

Ink Paintings by Gao Xingjian, Taipei, Taipei Fine Arts Museum, 1995.

Goût de l’encre, Paris, éditions Richard Meir, 1996.

L’Encre et la lumière, Paris, éditions Richard Meir, 1998.

Linyizhong meixue [Une autre esthétique], Taipei, éditions Lianjing, 2001. A paraître en juillet 2001, éditions le Cercle d’art, texte traduit par Noël et Liliane Dutrait).

Entretiens avec Gao Xingjian

Ne figurent ici que les entretiens publiés avant que le prix Nobel n’ait été attribué à Gao Xingjian :

« Entretien avec Gao Xingjian », par Bernard Bretonnière, in Dialoguer-interloquer, Maison des écrivains étrangers et des traducteurs de Saint-Nazaire, 1993.

« Entretien avec Gao Xingjian », in Au bord de la vie, Carnières (Belgique), éditions Lansman, 1993.

« Gao Xingjian, le peintre de l’âme », entretien avec Robert Calvet, in Brèves, n° 56, hiver 1999.

« Entretien avec Gao Xingjian », propos recueillis par Denis Lancry, in Sapriphage, n° 18, juillet 1993. Contient également le chapitre 16 de La Montagne de l’Ame.

« La voix puissante d’un écrivain en exil, entretien avec Gao Xingjian », par Noël Dutrait, Perspectives chinoises, n° 49, septembre-octobre 1998.

« Entretien avec Annie Curien », La Nouvelle Revue Française, n° 556, janvier 2001. [Propos recueillis par Annie Curien le 7 octobre 2000, soit cinq jours avant que le prix Nobel soit décerné]

Ouvrages sur l’œuvre de Gao Xingjian

Zhao Yiheng, Jianli yizhongxiandai chanju, Gao Xingjian yu Zhongguo shiyan xiju [Vers un théâtre zen moderne, Gao Xingjian et le théâtre expérimental chinois], Taipei, Erya chubanshe, 1999.

Zhao Henry Y. H., Towards a Modern Zen Theatre, Gao Xingjian and Chinese Theatre Experimentalism, Londres, SOAS, 2000. Contient en annexe une liste des œuvres théâtrales de Gao Xingjian ainsi que les lieux de leur mise en scène, une liste des travaux sur l’œuvre de Gao Xingjian en langue anglaise.

Ouvrages sur Gao Xingjian

Anonyme, Gao Xingjian, Hong Kong, Mingbao chubanshe, 2000.

Liu Xinwu, Gao Xingjian, Hong Kong, Kaiyi chubanshe, 2000.

Yi Sha, Gao Xingjian pingshuo, Hong Kong, Mingjing chubanshe, 2000.